Né aux États-Unis dans les années 2000, le co-living, cousin de la colocation, transforme la question de l’habitat et s’en distingue en particulier par l’offre de services qui l’accompagne. Il se développe peu à peu en France.

Après le coworking, voilà le co-living ! Le principe ? Habiter pour quelques mois ou quelques années dans un lieu économe, flexible, agile et conçu pour cet usage, incluant des services. « C’est un concept qui répond notamment aux attentes des jeunes actifs, dans les métropoles où les loyers des petites surfaces sont élevés, mais qui séduira aussi des couples, jeunes retraités ou célibataires de tous âges. On y retrouve des habitants de 18 à 60 ans », décrypte Amaury Degroote, responsable du pôle Hospitality de CDB. En France, la tendance est encore émergente. « Le marché est trop récent, il n’y a pas encore de grands acteurs comme c’est le cas pour le coworking. Il existe de nombreuses expériences encore isolées ou les promoteurs et autres investisseurs se positionnent massivement sur ce nouveau marché et lancent quelques projets importants dans lesquels des immeubles entiers sont réhabilités pour accueillir plusieurs unités de co-living », remarque Amaury Degroote, qui a mené des missions de conseils en conception d’espaces dans le cadre de projets de co-living.

Des services dignes de l’hôtellerie

À l’inverse de la colocation des années 1980-1990 qui voit des locataires partager un appartement ou une maison qui n’a pas été conçue pour être un habitat partagé, le co-living, lui, implique une conception spécifique mais simple de mise en œuvre. « Les « co-livers » disposent d’une chambre standard ou d’un studio doté d’une salle de bains individuelle, voire d’une kitchenette. Tout dépend du public que l’unité de co-living est destinée à accueillir », précise Amaury Degroote. En plus des espaces communs classiques que sont la cuisine et le salon, les unités de co-living offrent des services, proches de ceux de l’hôtellerie, à ceux qui s’y installent. Exemples ? Une salle de sport, un bar, un espace de coworking ou, pourquoi pas, un sauna et un hammam. « Là encore, ils dépendent de la cible visée par l’initiateur du projet », précise Amaury Degroote. Des services et des espaces communs qui seront autant d’occasions de rencontres entre habitants, car les adeptes du co-living sont aussi là pour vivre des expériences partagées, vivre en communauté souvent multiculturelle et très mobile. « Pour multiplier les moments de convivialité, il est notamment possible de concevoir une appli dédiée à la petite communauté d’un immeuble de co-living », relève Amaury Degroote. On peut également imaginer des projets de co-living réunissant sous un même toit des personnes partageant des intérêts communs voire une même passion, par exemple les gamers. Dans ce dernier cas, c’est évidemment la salle de jeu qu’il faudra tout particulièrement soigner !

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